MA MAIRIE
La ville numérise régulièrement des documents, photos et films anciens.
Un travail d'actualisation des généalogies des familles de Koumac est réalisé régulièrement dans un logiciel de généalogie, ce qui représente quelques milliers de documents.
La collecte consiste à recueillir et à rechercher auprès de producteurs de documents, de familles ou de donateurs (dans le cas d'archives privées) tout type de documents, photographies, vidéos, etc...
Toutes les personnes ou familles qui conservent des documents tels que :
- journaux intimes,
- carnets,
- correspondances,
- photographies,
- tracts, affiches...
sont invités à les faire numériser afin de sauver ceux-ci de l'oubli, voire de la disparition.
Archives & Patrimoine
La conservation des archives est organisée dans l'intérêt public tant pour les besoins de la gestion et de la justification des droits des personnes physiques ou morales, publiques ou privées, que pour la documentation historique de la recherche.
Nos actions :
Projections vidéos
Accueil des classes
Expositions
Aide à la mise en place de projets
PATRIMOINE
HISTORIQUE
Historique
La ville de Koumac compte de nombreux sites historiques abritant des vestiges datant du premier peuplement de la Nouvelle-Calédonie il y a plus de 3 000 ans.
D’anciens lieux de vie aménagés, des outils, des pétroglyphes, ou encore des armes témoignent du quotidien qui rythmaient la vie de ces populations millénaires.
PATRIMOINE
NATUREL
Naturel
Le patrimoine Géologique
De nombreux massifs environnants sont composés de calcaire karstique datant de l’orogène calédonien (il y a plus de 60 millions d’années). Au fil du temps, les intempéries ont pu creuser et modeler la roche faisant ainsi apparaitre des formes sculpturales étonnantes tel les Roches Notre Dame, les Grottes, ou encore la Corne de Koumac.
Le patrimoine Maritime
Les eaux bordant le littoral Koumacais regorgent d’ilots et d’iles dont le sable blanc contraste avec le bleu turquoise du lagon.
Vous pouvez apercevoir, ou visiter l’ilot Kendec (situé dans la passe du même nom), l ‘ilot Rat, Tangadiou, Magone ou de la Table (lieu d’exil des révoltés de la mine). La possibilité vous est également offerte de profiter des belles plages de la commune comme celle de Babouillat, Tangadiou, Paagoumène. Vous avez aussi la possibilité d’admirer la « Barrière de Corail » vue du ciel.
PATRIMOINE
FORESTIER
Forestier
Une grande partie de la commune est occupée par une magnifique végétation.
La diversité des écosystèmes témoigne des différentes compositions géologiques et de la richesse des sols. Vous pourrez vous promener au milieu des fougères, côtoyer la végétation du Parc Provincial de la Néhoué, ou encore admirer celle du maquis minier via l’association de Tiébaghi (l’ASPMHNC) qui propose une visite du sentier botanique.
PATRIMOINE
ARCHITECTURAL
Architectural
Rien ne peut mieux illustrer le patrimoine architecturale de Koumac que son église construite en 1950, à partir d’une demi-lune rachetée aux GI’s après la seconde guerre mondiale.
L’intérieur de l’édifice offre de magnifique vitraux ainsi que de nombreuses sculptures offertes par Mr C.Weiss. Vous pourrez également voir en bordure de route (intersection de la grande chefferie), la maison Pacilly, maison coloniale en cours de rénovation.
PATRIMOINE
MINIER
Minier
La notoriété de la ville s’est forgée au fil du temps, autour de son activité minière aujourd’hui toujours omniprésente. La commune abrite encore les vestiges de l’ancien village de Tiébaghi (qui a fermé ses portes en 1964), où se côtoyaient tonkinois, javanais, wallisiens, japonais, néo-hébridais, mélanésiens, européens, italiens, ... Lié à l’histoire de l’extraction de chrome, le petit village de Chagrin se situe en bordure de route (vers Poum). Vous passez la rivière de la Fridoline autrefois chargée du lavage pour la société Chromical.
Le passé de Koumac a de tout temps été rythmé par l’activité minière et agricole.
Son histoire commence peu après la colonisation et l’annexion de la Nouvelle-Calédonie, en 1846, avec la découverte de charbon, qui s’avérera malheureusement peu exploitable. Puis il y aura aussi toutes les vagues de populations venues d’ici et d’ailleurs, qui ont contribué à la construction d’une ville où se côtoient aujourd’hui différentes ethnies, tremplin d’un métissage de plus en plus présent.
Quelques dates
♦ 1846 : Première exploration par des missionnaires de Ballade afin d’y installer une mission.
♦ 1861 : Découverte de la mine de cuivre appelée la « Bouanoumala ».
♦ 1863 - 1864 : Première tentative d’installation Européenne infructueuse par les colons Elizardo et Georges.
♦ 1864 - 1875 : Interdiction de colonisation dans les régions de Koumac et Gomen (hostilité des indigènes).
♦ 1875 - 1877 : Découverte et exploitation de chrome à Tiébaghi.
♦ 1896 : Recherche et découverte de pétrole à Karembé.
♦ 1897 : Dernier convoi du bagne en Nouvelle-Calédonie.